Capoeira, art martial brésilien.
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Capoeira, art martial brésilien.
Source Wikipédia
Capoeira:
La capoeira est un art martial afro-brésilien qui puise ses racines dans les méthodes de combat et les danses des peuples africains du temps de l'esclavage au Brésil. On situe l'origine de ces techniques en Angola, une ancienne colonie portugaise.
Une forme très analogue, aussi bien dans les gestes que dans les rythmes, est d'ailleurs connue et pratiquée dans tout l'océan Indien sous le nom de Moringue depuis plusieurs siècles. La capoeira est un art martial qui utilise beaucoup les pieds car les mains des esclaves étaient enchaînées.
Au début, les mouvements étaient très proches du sol (copiés sur les mouvements des animaux) mais avec l'arrivée de peuples orientaux avec leurs propres techniques d'art martial, la capoeira a développé les coups de pieds et de nombreuses acrobaties.
Étymologie:
Le mot portugais capoeira désigne une clairière. En français, on pourrait le traduire par « herbe rase ». Par extension une analogie de l'endroit où étaient parqués les esclaves durant la domination portugaise (appelés aussi Senzalas ou cases).
Selon d'autres le mot désignerait une herbe sauvage qui poussait sur les chemins empruntés par les esclaves en fuite.
L'origine même de la capoeira en tant que telle est plus vague. Certains la placent comme un des héritages rapportés des esclaves venus d'Afrique. Cependant beaucoup d'études sur ce sport la voient plutôt naître dans les « Quilombos » au Brésil. Les « Quilombos » étaient des lieux souvent cachés au milieu des forêts où les esclaves échappés venaient se regrouper. Un des « Quilombos » les plus connus et souvent récurrent dans les chants de capoeira était le « Quilombo de Palmares ».
Histoire:
La capoeira est, semble-t-il, apparue entre le XVIe et le XVIIIe siècle au Brésil. Le premier document connu remonte à 1789, à Rio de Janeiro. Elle était alors exclusivement pratiquée par les esclaves noirs. Elle se distingue des autres arts martiaux par son côté ludique et souvent acrobatique (La capoeira est un mélange de danse et de style de combat, la danse cachant ainsi le caractère de combat, nettement utilisé par les tribus sous l'esclavage afin de masquer la violence de la danse[réf. nécessaire]). Les pieds sont très largement mis à contribution durant le combat et les « joueurs » prennent souvent position en équilibre sur les mains pour effectuer leurs mouvements de jambes.
Il s'agissait à l'époque pour les esclaves de s'entraîner au combat, sans doute en prévision d'une fuite prochaine. Pour ne pas être reconnue comme un art de combat qui aurait été évidemment réprimé, les esclaves la déguisèrent en danse rituelle.
Longtemps interdite et réprimée car considérée comme pratiquée par les brigands et malfrats en tous genres, la capoeira se pratiquait dans la rue, et les « capoeiristas » ou « Capoeira » causaient des désordres. Dans les années 1930, Mestre Pastinha, créateur de la « capoeira Angola » puis maître Bimba créateur de la « capoeira régional » (1900-1974) ont créé la première école (payante), d'abord tolérée, puis autorisée officiellement, à condition de rester entre ses quatre murs. La capoeïra de rue continuait à être réprimée.
Dans l'école de Mestre Bimba, pour signaler le niveau des élèves, chacun avait un foulard de couleur autour du cou en fonction de son niveau. Puis, avec l'essor de la capoeira, le Brésil a vu apparaître de nombreux groupes et, vers 1970, un groupe qui souhaitait pratiquer la capoeira a créé un système de cordes à l'image des ceintures de couleur du karaté qui était tellement à la mode. Néanmoins, il n'y a pas d'uniformité entre les différents groupes de capoeira en ce qui concerne les couleurs des cordes. Chaque groupe a un classement de couleur qui lui est propre. La plupart du temps, la première corde est la blanche, qui représente la virginité et à qui on doit tout apprendre, mais parfois, cela peut être vert clair en signe d'un fruit qui n'a pas encore atteint maturité. Dans certains groupes la corde blanche est celle des « Maîtres » eux-mêmes. Cela prouve les différences parmi les groupes.
Les années 1980 et le renouveau des mouvements de conscience noire ont favorisé l'apparition des groupes qui cherchaient à se rapprocher de la tradition. Dans les mêmes années, des professeurs de capoeira se sont installés un peu partout dans le monde.
Au niveau international, la discipline de la capoeira est majoritairement organisée en groupes, eux-mêmes composés d'académies et d'écoles. Chaque groupe possède ses propres aspirations, pratiques et coutumes, tout en conservant la base culturelle commune de la discipline.
Capoeira:
La capoeira est un art martial afro-brésilien qui puise ses racines dans les méthodes de combat et les danses des peuples africains du temps de l'esclavage au Brésil. On situe l'origine de ces techniques en Angola, une ancienne colonie portugaise.
Une forme très analogue, aussi bien dans les gestes que dans les rythmes, est d'ailleurs connue et pratiquée dans tout l'océan Indien sous le nom de Moringue depuis plusieurs siècles. La capoeira est un art martial qui utilise beaucoup les pieds car les mains des esclaves étaient enchaînées.
Au début, les mouvements étaient très proches du sol (copiés sur les mouvements des animaux) mais avec l'arrivée de peuples orientaux avec leurs propres techniques d'art martial, la capoeira a développé les coups de pieds et de nombreuses acrobaties.
Étymologie:
Le mot portugais capoeira désigne une clairière. En français, on pourrait le traduire par « herbe rase ». Par extension une analogie de l'endroit où étaient parqués les esclaves durant la domination portugaise (appelés aussi Senzalas ou cases).
Selon d'autres le mot désignerait une herbe sauvage qui poussait sur les chemins empruntés par les esclaves en fuite.
L'origine même de la capoeira en tant que telle est plus vague. Certains la placent comme un des héritages rapportés des esclaves venus d'Afrique. Cependant beaucoup d'études sur ce sport la voient plutôt naître dans les « Quilombos » au Brésil. Les « Quilombos » étaient des lieux souvent cachés au milieu des forêts où les esclaves échappés venaient se regrouper. Un des « Quilombos » les plus connus et souvent récurrent dans les chants de capoeira était le « Quilombo de Palmares ».
Histoire:
La capoeira est, semble-t-il, apparue entre le XVIe et le XVIIIe siècle au Brésil. Le premier document connu remonte à 1789, à Rio de Janeiro. Elle était alors exclusivement pratiquée par les esclaves noirs. Elle se distingue des autres arts martiaux par son côté ludique et souvent acrobatique (La capoeira est un mélange de danse et de style de combat, la danse cachant ainsi le caractère de combat, nettement utilisé par les tribus sous l'esclavage afin de masquer la violence de la danse[réf. nécessaire]). Les pieds sont très largement mis à contribution durant le combat et les « joueurs » prennent souvent position en équilibre sur les mains pour effectuer leurs mouvements de jambes.
Il s'agissait à l'époque pour les esclaves de s'entraîner au combat, sans doute en prévision d'une fuite prochaine. Pour ne pas être reconnue comme un art de combat qui aurait été évidemment réprimé, les esclaves la déguisèrent en danse rituelle.
Longtemps interdite et réprimée car considérée comme pratiquée par les brigands et malfrats en tous genres, la capoeira se pratiquait dans la rue, et les « capoeiristas » ou « Capoeira » causaient des désordres. Dans les années 1930, Mestre Pastinha, créateur de la « capoeira Angola » puis maître Bimba créateur de la « capoeira régional » (1900-1974) ont créé la première école (payante), d'abord tolérée, puis autorisée officiellement, à condition de rester entre ses quatre murs. La capoeïra de rue continuait à être réprimée.
Dans l'école de Mestre Bimba, pour signaler le niveau des élèves, chacun avait un foulard de couleur autour du cou en fonction de son niveau. Puis, avec l'essor de la capoeira, le Brésil a vu apparaître de nombreux groupes et, vers 1970, un groupe qui souhaitait pratiquer la capoeira a créé un système de cordes à l'image des ceintures de couleur du karaté qui était tellement à la mode. Néanmoins, il n'y a pas d'uniformité entre les différents groupes de capoeira en ce qui concerne les couleurs des cordes. Chaque groupe a un classement de couleur qui lui est propre. La plupart du temps, la première corde est la blanche, qui représente la virginité et à qui on doit tout apprendre, mais parfois, cela peut être vert clair en signe d'un fruit qui n'a pas encore atteint maturité. Dans certains groupes la corde blanche est celle des « Maîtres » eux-mêmes. Cela prouve les différences parmi les groupes.
Les années 1980 et le renouveau des mouvements de conscience noire ont favorisé l'apparition des groupes qui cherchaient à se rapprocher de la tradition. Dans les mêmes années, des professeurs de capoeira se sont installés un peu partout dans le monde.
Au niveau international, la discipline de la capoeira est majoritairement organisée en groupes, eux-mêmes composés d'académies et d'écoles. Chaque groupe possède ses propres aspirations, pratiques et coutumes, tout en conservant la base culturelle commune de la discipline.
Dernière édition par Fred le Sam 4 Aoû - 9:21, édité 7 fois
Re: Capoeira, art martial brésilien.
Source : Wikipédia
Roda:
La principale caractéristique de la capoeira est la roda, elle en est la parfaite illustration. La roda (ronde en français) est la ronde que forment les capoeiristes lors des confrontations qui sont appelées « jeux ».
Elle met en scène tous les aspects de la capoeira : l’aspect martial avec ses combats et l’aspect artistique avec les « flores » (acrobaties), les chants et les instruments typiques de la capoeira. Le jeu symbolise le combat, l'expression corporelle et la conversation non verbale entre les deux partenaires. Cette ronde, qui délimite l’espace de jeu, sert surtout à créer une ambiance propice au spectacle. En effet, cette roda crée, par ses chants et ses rythmes brésiliens, une ambiance festive et chaleureuse qui « donne de l’énergie » aux capoeiristes qui s’affrontent au centre.
Dans une roda typique on retrouve les instruments traditionnels de la musique brésilienne suivants :
* trois berimbau
* un pandeiro
* un atabaque
* un agogo.
La personne qui tient le berimbau central contrôle la roda. C’est elle qui décide du rythme de la musique et donc du type de jeu que doivent produire les capoeiristes au centre de la roda, et c’est elle qui décide du début et de la fin de la roda.
Dans la Capoeira Angola, la composition la plus fréquente est :
* trois berimbau
* deux pandeiro
* un atabaque
* un reco-reco
* un agogo.
Le plus souvent, les trois berimbaus sont au centre, les pandeiros de part et d'autre, puis l'atabaque à une extrémité, le reco-reco et l'agogo de l'autre. La disposition des instruments varie selon les groupes.
Il existe deux styles bien distincts : Angola et Regional. La Regional se joue sur un rythme rapide avec des mouvements rapides, beaucoup de déplacements et des « flores » (acrobaties). L’Angola se joue sur un rythme plus lent avec des mouvements précis et près du sol, mais elle peut devenir rapide et se jouer débout.
On rencontre également d'autre « styles » de capoeira comme la iuna, l'amazonas et la benguela. La iuna est acrobatique alors que la benguela, bien qu'acrobatique, est plus technique et près du sol. L'amazonas quant à elle reproduit les mouvements de différents animaux tels que le crocodile, le singe, etc.
Le capoeiriste qui chante influe également sur le « jeu » (jogo) produit au centre de la roda. En effet, les chants qui accompagnent le rythme des instruments sont souvent porteurs de sens : ils racontent une histoire qui met en avant certaines valeurs ou simplement des caractéristiques de jeu qu’il faut essayer de reproduire dans la roda. Un bon capoeiriste doit savoir interpréter le rythme et les chants afin de produire un jeu qui corresponde, c’est-à-dire adapter sa vitesse et ses mouvements au rythme des instruments et mettre en pratique les valeurs ou caractéristiques de jeu dont il est question dans les chants. Par exemple un jeu plein de malice (mandiga), ou d’acrobaties, ou encore de mouvements d’animaux.
Le démarrage de la roda suit un rituel précis. Une fois la ronde formée, deux capoeiristes viennent s’accroupir au pied du berimbau central et patientent. C’est à ce moment que les instruments entrent en action dans un ordre bien précis : le berimbau central commence seul, ensuite les deux autres l’accompagnent, puis c’est au tour de l’atabaque, ensuite le pandeiro et enfin l’agogo. Quand tous les instruments sont en action, un capoeiriste commence à chanter : il chante seul les couplets et la ronde entière reprend les refrains en chœur. Et c’est uniquement lorsque la roda chante le premier refrain que les deux capoeiristes qui étaient en attente peuvent commencer à « jouer ». Ensuite, les autres capoeiristes peuvent prendre la place d’un des deux protagonistes en passant au préalable s’accroupir au pied du berimbau central.
Source: Wilkipédia
Roda:
La principale caractéristique de la capoeira est la roda, elle en est la parfaite illustration. La roda (ronde en français) est la ronde que forment les capoeiristes lors des confrontations qui sont appelées « jeux ».
Elle met en scène tous les aspects de la capoeira : l’aspect martial avec ses combats et l’aspect artistique avec les « flores » (acrobaties), les chants et les instruments typiques de la capoeira. Le jeu symbolise le combat, l'expression corporelle et la conversation non verbale entre les deux partenaires. Cette ronde, qui délimite l’espace de jeu, sert surtout à créer une ambiance propice au spectacle. En effet, cette roda crée, par ses chants et ses rythmes brésiliens, une ambiance festive et chaleureuse qui « donne de l’énergie » aux capoeiristes qui s’affrontent au centre.
Dans une roda typique on retrouve les instruments traditionnels de la musique brésilienne suivants :
* trois berimbau
* un pandeiro
* un atabaque
* un agogo.
La personne qui tient le berimbau central contrôle la roda. C’est elle qui décide du rythme de la musique et donc du type de jeu que doivent produire les capoeiristes au centre de la roda, et c’est elle qui décide du début et de la fin de la roda.
Dans la Capoeira Angola, la composition la plus fréquente est :
* trois berimbau
* deux pandeiro
* un atabaque
* un reco-reco
* un agogo.
Le plus souvent, les trois berimbaus sont au centre, les pandeiros de part et d'autre, puis l'atabaque à une extrémité, le reco-reco et l'agogo de l'autre. La disposition des instruments varie selon les groupes.
Il existe deux styles bien distincts : Angola et Regional. La Regional se joue sur un rythme rapide avec des mouvements rapides, beaucoup de déplacements et des « flores » (acrobaties). L’Angola se joue sur un rythme plus lent avec des mouvements précis et près du sol, mais elle peut devenir rapide et se jouer débout.
On rencontre également d'autre « styles » de capoeira comme la iuna, l'amazonas et la benguela. La iuna est acrobatique alors que la benguela, bien qu'acrobatique, est plus technique et près du sol. L'amazonas quant à elle reproduit les mouvements de différents animaux tels que le crocodile, le singe, etc.
Le capoeiriste qui chante influe également sur le « jeu » (jogo) produit au centre de la roda. En effet, les chants qui accompagnent le rythme des instruments sont souvent porteurs de sens : ils racontent une histoire qui met en avant certaines valeurs ou simplement des caractéristiques de jeu qu’il faut essayer de reproduire dans la roda. Un bon capoeiriste doit savoir interpréter le rythme et les chants afin de produire un jeu qui corresponde, c’est-à-dire adapter sa vitesse et ses mouvements au rythme des instruments et mettre en pratique les valeurs ou caractéristiques de jeu dont il est question dans les chants. Par exemple un jeu plein de malice (mandiga), ou d’acrobaties, ou encore de mouvements d’animaux.
Le démarrage de la roda suit un rituel précis. Une fois la ronde formée, deux capoeiristes viennent s’accroupir au pied du berimbau central et patientent. C’est à ce moment que les instruments entrent en action dans un ordre bien précis : le berimbau central commence seul, ensuite les deux autres l’accompagnent, puis c’est au tour de l’atabaque, ensuite le pandeiro et enfin l’agogo. Quand tous les instruments sont en action, un capoeiriste commence à chanter : il chante seul les couplets et la ronde entière reprend les refrains en chœur. Et c’est uniquement lorsque la roda chante le premier refrain que les deux capoeiristes qui étaient en attente peuvent commencer à « jouer ». Ensuite, les autres capoeiristes peuvent prendre la place d’un des deux protagonistes en passant au préalable s’accroupir au pied du berimbau central.
Source: Wilkipédia
Dernière édition par Fred le Sam 4 Aoû - 9:21, édité 5 fois
Re: Capoeira, art martial brésilien.
Écoles:
La capoeira est enseignée dans des écoles spécialisées, appelées académies, où règne une hiérarchie très précise entre le Maître (o Mestre) et ses élèves. En dessous du Maître, il y a le contre-maître, puis le professeur, l'instructeur et le moniteur. Les moniteurs peuvent commencer à donner des cours aux enfants ou assister une personne plus gradée, mais c'est généralement à partir du grade d'instructeur que l'on donne des cours de capoeira. La discipline et le respect mutuel sont des valeurs fondamentales de cette pratique.
Dans la capoeira sportive, les différents niveaux de technicité d'un capoeiriste peuvent être sanctionnés (un peu comme au judo ou au karaté) par la remise d'un cordon de couleur, chaque couleur correspondant à un grade ou degré de connaissance (technique, chants, instruments, acrobaties, etc.). Le grade n'atteste pas uniquement des capacités techniques du pratiquant, mais récompense aussi son niveau d'investissement, d'implication dans son école ou son groupe (organisation, participation aux manifestations, etc.). De plus, le mental est un élément fondamental de ce sport : la mandiga, qui est proche de la malice mais bien plus complexe car acquise totalement que par les mestres. Elle permet de posséder une pensée et un mode de vie différents, presque une sagesse.
Quelques groupes, surtout les plus traditionnels, n'utilisent pas de grades. S'ils sont utilisés, le nombre de grades ainsi que les couleurs des cordes leur correspondant ne sont pas identiques pour tous les groupes. Les groupes pratiquant la Capoeira Angola n'utilisent pas de grades ni de ceintures.
Batizado:
Le Batizado est le passage de grade. Il signifie « baptême ». Il clôt généralement une semaine de stage (ou moins), avec l'intervention de personnes gradées venues de tout le globe. Un Mestre doit être présent. Entre chaque niveau, il y a de petits spectacles de danse, de chants, de musique... préparés par les élèves, ou des démonstrations de capoeira avec les professeurs, instructeurs.
Les élèves sont appelés par leur nom de capoeira. Ensuite, un par un, ils jouent avec l'un des professeurs, jusqu'à être mis à terre, afin d'être intronisés dans le monde de la capoeira, et ainsi recevoir leur première corde. Une fois que tout le monde de même niveau est passé, les élèves jouent entre eux. Puis on leur remet leur corde, équivalente – par analogie – à une ceinture dans d'autres arts martiaux.
À partir de la seconde corde, les élèves ne jouent plus avec les professeurs mais entre eux, puis reçoivent leur corde.
Maculelê:
Le Maculelê fait partie de la vie, de l'histoire de la capoeira.
Le maculelê est une danse pratiquée dans toutes les académies ou écoles de capoeira. Ses origines remontent aux coupeurs de canne à sucre qui s'entraînaient avec leurs machettes. C'est une danse rythmée par l'atabaque. Les joueurs de maculelê forment une roda autour de l'atabaque. Ils font la ginga au rythme de l'instrument, et frappent entre eux deux bâtons, appelés grimas, qu'ils tiennent dans leurs mains, faits traditionnellement de bois de biriba. À l'origine, les joueurs de maculelê utilisaient des machettes ou des sabres, aujourd'hui remplacés par les bâtons pour plus de sécurité, bien que certains groupes jouent encore avec des machettes ou des sabres.
Samba de Roda:
La Samba de Roda est une autre forme de danse pratiquée dans la capoeira, rythmée par le sons du berimbau, du pandeiro et de l'atabaque.
Les capoeiristes forment une roda. La samba de roda n'est pas réglementée, mais libre. C'est un moyen pour les joueurs de s'extérioriser, de faire la fête entre eux. Pratiquée par tous les capoeiristes, elle nécessite un jeu de jambe rapide, demandant de nombreuses heures de pratique.
Source: Wilkipédia
La capoeira est enseignée dans des écoles spécialisées, appelées académies, où règne une hiérarchie très précise entre le Maître (o Mestre) et ses élèves. En dessous du Maître, il y a le contre-maître, puis le professeur, l'instructeur et le moniteur. Les moniteurs peuvent commencer à donner des cours aux enfants ou assister une personne plus gradée, mais c'est généralement à partir du grade d'instructeur que l'on donne des cours de capoeira. La discipline et le respect mutuel sont des valeurs fondamentales de cette pratique.
Dans la capoeira sportive, les différents niveaux de technicité d'un capoeiriste peuvent être sanctionnés (un peu comme au judo ou au karaté) par la remise d'un cordon de couleur, chaque couleur correspondant à un grade ou degré de connaissance (technique, chants, instruments, acrobaties, etc.). Le grade n'atteste pas uniquement des capacités techniques du pratiquant, mais récompense aussi son niveau d'investissement, d'implication dans son école ou son groupe (organisation, participation aux manifestations, etc.). De plus, le mental est un élément fondamental de ce sport : la mandiga, qui est proche de la malice mais bien plus complexe car acquise totalement que par les mestres. Elle permet de posséder une pensée et un mode de vie différents, presque une sagesse.
Quelques groupes, surtout les plus traditionnels, n'utilisent pas de grades. S'ils sont utilisés, le nombre de grades ainsi que les couleurs des cordes leur correspondant ne sont pas identiques pour tous les groupes. Les groupes pratiquant la Capoeira Angola n'utilisent pas de grades ni de ceintures.
Batizado:
Le Batizado est le passage de grade. Il signifie « baptême ». Il clôt généralement une semaine de stage (ou moins), avec l'intervention de personnes gradées venues de tout le globe. Un Mestre doit être présent. Entre chaque niveau, il y a de petits spectacles de danse, de chants, de musique... préparés par les élèves, ou des démonstrations de capoeira avec les professeurs, instructeurs.
Les élèves sont appelés par leur nom de capoeira. Ensuite, un par un, ils jouent avec l'un des professeurs, jusqu'à être mis à terre, afin d'être intronisés dans le monde de la capoeira, et ainsi recevoir leur première corde. Une fois que tout le monde de même niveau est passé, les élèves jouent entre eux. Puis on leur remet leur corde, équivalente – par analogie – à une ceinture dans d'autres arts martiaux.
À partir de la seconde corde, les élèves ne jouent plus avec les professeurs mais entre eux, puis reçoivent leur corde.
Maculelê:
Le Maculelê fait partie de la vie, de l'histoire de la capoeira.
Le maculelê est une danse pratiquée dans toutes les académies ou écoles de capoeira. Ses origines remontent aux coupeurs de canne à sucre qui s'entraînaient avec leurs machettes. C'est une danse rythmée par l'atabaque. Les joueurs de maculelê forment une roda autour de l'atabaque. Ils font la ginga au rythme de l'instrument, et frappent entre eux deux bâtons, appelés grimas, qu'ils tiennent dans leurs mains, faits traditionnellement de bois de biriba. À l'origine, les joueurs de maculelê utilisaient des machettes ou des sabres, aujourd'hui remplacés par les bâtons pour plus de sécurité, bien que certains groupes jouent encore avec des machettes ou des sabres.
Samba de Roda:
La Samba de Roda est une autre forme de danse pratiquée dans la capoeira, rythmée par le sons du berimbau, du pandeiro et de l'atabaque.
Les capoeiristes forment une roda. La samba de roda n'est pas réglementée, mais libre. C'est un moyen pour les joueurs de s'extérioriser, de faire la fête entre eux. Pratiquée par tous les capoeiristes, elle nécessite un jeu de jambe rapide, demandant de nombreuses heures de pratique.
Source: Wilkipédia
Dernière édition par Fred le Dim 26 Aoû - 7:50, édité 7 fois
Re: Capoeira, art martial brésilien.
La capoeira, j'aime beaucoup !
Elle me plaît pour des raisons diverses, c'est très visuel, très artistique et comme tu l'as expliqué, elle véhicule, une histoire humaine : celle des esclaves !
Etant portugaise, j'ai, par mes origines, une connaissance de l'histoire du Portugal et de ses anciennes colonies. Cette histoire est plus ou moins glorieuse ! Je ne peux que lamenter que beaucoup d'hommes soients morts pour des folies d'Empire ! Mon propre père a été soldat 2 ans et demi au Mozambique, autre ancienne colonie portugaise en Afrique, son frère a lui été affecté en Angola, dont tu parles .
Comme on ne peut pas changer le passé, on peut toutefois, reconnaître cette souffrance humaine, qui a été réelle et meurtière, pendant des siècles, dans les deux continents ! cette reconnaissance, elle peut se faire plus aisément sur le plan artistique, que sur le plan historique! Comme la France, le Portugal a du mal a regarder en arrière. Certaines cicatrices sont encore très fragiles, mais le temps fait son oeuvre...
Aujourd'hui, on ne peut que se réjouir du chemin parcourru et permettre à ces danseurs-combattants de pratiquer et je dirais même de vivre (pour les plus habités) ces histoires dramatiques d'un autre temps, mais qui trouvent toujours un echos historique, humain et artistique dans nos coeurs et dans nos consciênces !
Elle me plaît pour des raisons diverses, c'est très visuel, très artistique et comme tu l'as expliqué, elle véhicule, une histoire humaine : celle des esclaves !
Etant portugaise, j'ai, par mes origines, une connaissance de l'histoire du Portugal et de ses anciennes colonies. Cette histoire est plus ou moins glorieuse ! Je ne peux que lamenter que beaucoup d'hommes soients morts pour des folies d'Empire ! Mon propre père a été soldat 2 ans et demi au Mozambique, autre ancienne colonie portugaise en Afrique, son frère a lui été affecté en Angola, dont tu parles .
Comme on ne peut pas changer le passé, on peut toutefois, reconnaître cette souffrance humaine, qui a été réelle et meurtière, pendant des siècles, dans les deux continents ! cette reconnaissance, elle peut se faire plus aisément sur le plan artistique, que sur le plan historique! Comme la France, le Portugal a du mal a regarder en arrière. Certaines cicatrices sont encore très fragiles, mais le temps fait son oeuvre...
Aujourd'hui, on ne peut que se réjouir du chemin parcourru et permettre à ces danseurs-combattants de pratiquer et je dirais même de vivre (pour les plus habités) ces histoires dramatiques d'un autre temps, mais qui trouvent toujours un echos historique, humain et artistique dans nos coeurs et dans nos consciênces !
Maria- Messages : 19
Date d'inscription : 08/02/2009
Age : 58
Localisation : Rive-de-Gier
Re: Capoeira, art martial brésilien.
Lorsqu'on regarde une ronde de capoeira pour la première fois, on peut penser que les mouvements amples et les rotations sont, certes très jolies, mais peu efficace. C'est longtemps ce que je pensais, jusqu'à ce que je fasse un stage de capoeira, avec un maître brésilien (tout droit venu de Rio) pratiquant à la fois le style Régional et Angola. Il était aussi ceinture noire de Karate et pratiquait le Kung Fu Wushu...et quand il a commencé à exécuter ces coups de pieds, au raz du sol, et qu'il s'est mis à bouger dans tous les sens et à me sortir des coups de pieds rotatifs de nullle part ! J'ai été super impressioné...il n'y avait que très peu de chances de pouvoir esquiver des attaques comme celles-ci.
Enfin bref, comme pour le Tai Chi Quan, on se laisse parfois endormir par la beautée des gestes, sans voir le côté martial de l'art, qui est souvent beaucoup plus beau !
Enfin bref, comme pour le Tai Chi Quan, on se laisse parfois endormir par la beautée des gestes, sans voir le côté martial de l'art, qui est souvent beaucoup plus beau !
Luc- Messages : 5
Date d'inscription : 24/02/2009
Age : 38
Localisation : Saint Chamond
Re: Capoeira, art martial brésilien.
P.S :
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